L’Europe est entrée de manière fracassante dans la vie des Français. Crise de la dette, hausse du chômage, délocalisations, immigration illégale, faillite grecque, voire celle de l’Espagne qu’il va falloir éponger…
Tous ces problèmes nous inquiètent et nous désespèrent, Français et Européens.
Malgré ce tsunami politique, pas l’ombre d’un sourcillement chez nos élus. Comme si ces questions ne les concernaient pas. L’Europe ? Circulez, il n’y a rien à voir. Personne n’ose le débat face aux Français, pas un ne propose de solutions sur le sujet lors des campagnes électorales.
Et pour cause. Sur les questions européennes, nos élus sont plutôt du genre godillot. Depuis près de 60 ans, aucun Traité n’a été contesté ou repoussé par voie parlementaire en Europe. Le dernier vote négatif remonte à 1954 ! – le rejet par l’Assemblée nationale française de la Communauté Européenne de Défense.
La plupart de nos élus, notamment Bernard Roman, mon adversaire dans la 1ère circonscription du Nord ont tout accepté, tout validé docilement, sans mesurer tous les enjeux. Leur vision abstraite de l’Europe, leur désinvolture vis-à-vis d’un sujet majeur, les ont empêchés d’anticiper et de prendre les mesures nécessaires pour construire une Europe stable, juste et protectrice.
Qu’importent les conséquences, ils ont signé la longue liste des textes qui ont conduit l’Europe au chaos : Amsterdam, Nice, Lisbonne, Schengen et la fin des frontières sûres, l’élargissement aventureux sans fin, la zone euro bancale et sans pilote…
On peut désigner et huer Bruxelles, mais les coupables sont bien chez nous. Ce sont nos élus qui au final ont signé les Traités qui poussent aujourd’hui l’Europe et les Européens vers la ruine et le déclin.